700 euros de différence pour deux Yamaha Piwi 50 du même millésime : sur le marché de la mini-moto, la logique des prix n’obéit à aucune grille universelle. L’état général, les accessoires, la provenance ou encore quelques modifications techniques suffisent à bouleverser la donne. Les parents novices s’y perdent, les connaisseurs flairent la bonne affaire et les écarts se creusent.
À cela s’ajoute l’éternel débat de la dénomination : Piwi 50 par-ci, Yamaha PW 50 par-là, chaque région ou vendeur entretient ses habitudes. Un détail ? Pas vraiment. Cette confusion sème le doute au moment de comparer les annonces ou de rechercher une fiche technique fiable. Mieux vaut savoir à quoi s’en tenir avant de se lancer dans la quête du Graal miniature.
Plan de l'article
Yamaha PW 50 et Piwi 50 : comprendre les différences et points forts
La Yamaha Piwi, ou PW 50 selon l’étiquette, s’est forgé une réputation unique dans le monde de la moto enfant. Son gabarit compact, ses lignes bien connues, et surtout, l’esprit d’initiation qui l’a bâtie en font un passage quasi obligé pour nombre de jeunes pilotes. Ne cherchez pas de différences cachées : derrière ces deux noms, une seule et même Yamaha moto cross, conçue pour prendre confiance et progresser sans risque.
Derrière le plastique bleu, un moteur 2 temps qui a fait ses preuves, associé au carburateur Mikuni VM12 et au système Autolube. Le mélange se fait tout seul, la mécanique reste simple : aucun passage de vitesse à gérer grâce à la transmission automatique par arbre. Pour les parents, c’est synonyme de tranquillité : la sécurité est renforcée par un limiteur de vitesse, indispensable lors des premiers tours de roue.
La hauteur de selle plafonne à 485 mm : un détail qui change tout pour les enfants. Les roues de 10 pouces offrent stabilité, la suspension à fourche télescopique absorbe les bosses, et la transmission par cardan évite les projections de graisse, là où d’autres modèles font l’impasse. Côté entretien, la fiabilité et la solidité s’invitent à chaque étape. Certaines éditions spéciales, comme la GYTR Little Champion ou la série Piwi+, permettent à ceux qui le souhaitent de miser sur la personnalisation ou la rareté.
À la lecture de la fiche technique Yamaha, la PW 50 s’impose comme la première moto enfant idéale. Les amateurs de belles mécaniques et les nostalgiques y voient un modèle qui n’a pas pris une ride et traverse le temps avec une enviable constance.
À qui s’adressent ces mini-motos et pour quels usages ?
La Yamaha Piwi 50 vise un public clair : le jeune pilote qui rêve de sa première moto. Dès 5 ou 6 ans, l’enfant découvre la puissance contenue du moteur 2 temps et la sécurité du limiteur de vitesse. Les parents, rassurés par la simplicité et la fiabilité, voient là un moyen d’encadrer la passion sans prise de risque inutile.
Loin de la circulation, la moto enfant propose une activité à partager en famille, ou à vivre en groupe lors d’un stage d’initiation dans une école de pilotage. L’absence de vitesses à passer grâce à la transmission automatique simplifie l’apprentissage : l’enfant se concentre sur l’essentiel : l’équilibre, le freinage, la gestion des trajectoires. Clubs et structures spécialisées s’en servent aussi pour former les futurs passionnés.
Impossible d’ignorer l’attrait exercé sur les collectionneurs ou les parents nostalgiques, toujours en quête d’une première moto enfant pour transmettre l’amour du deux-roues. Dans ces familles, la Piwi 50 devient un symbole, une tradition familiale qui se perpétue au fil des générations.
Voici les profils pour qui la Piwi 50 s’impose naturellement :
- Enfant qui souhaite vivre ses premiers tours de piste
- Parent attentif à la sécurité et à la progression
- Club ou école de pilotage à la recherche d’un modèle fiable pour l’initiation
- Collectionneur ou passionné de motos emblématiques
À chaque étape, la Yamaha Piwi 50 répond présente : elle accompagne l’enfant du premier démarrage aux premiers souvenirs de poussière, là où se forge la passion.
Comparatif des prix : que valent les Yamaha PW 50 et Piwi 50 face à la concurrence ?
Dans la catégorie des mini-motos 50 cm³, la Yamaha Piwi 50 reste une valeur sûre. Pour un modèle neuf, le tarif varie généralement de 1 899 à 2 099 euros selon les points de vente, la disponibilité et les opérations en cours. Sur le marché de l’occasion, l’écart est frappant : comptez entre 900 et 1 600 euros en moyenne, en fonction de l’état, de l’année et des accessoires inclus. Cette amplitude s’explique par la fiabilité reconnue de la Yamaha et sa popularité dans les familles et les clubs.
La confrontation avec la concurrence met en lumière d’autres choix : la Honda CRF50F propose un moteur quatre temps, un peu plus lourd, avec une boîte semi-automatique, pour un tarif neuf souvent compris entre 2 099 et 2 299 euros. De son côté, la KTM 50 SX Mini s’adresse aux jeunes pilotes très sportifs, avec un prix neuf qui flirte avec les 3 500 euros, mais un caractère bien plus radical, typé compétition. En face, les dirt bikes 50 cm³ ou pit bikes 50 cm³ séduisent par leurs prix cassés, parfois moins de 700 euros neufs, mais pèchent souvent par leur fiabilité, leur difficulté de revente ou le suivi des pièces détachées.
Pour faciliter la comparaison, voici un aperçu des gammes de prix selon le modèle :
| Modèle | Prix neuf (euros) | Prix occasion (euros) |
|---|---|---|
| Yamaha Piwi 50 | 1 899 – 2 099 | 900 – 1 600 |
| Honda CRF50F | 2 099 – 2 299 | 1 200 – 1 700 |
| KTM 50 SX Mini | 3 500 – 3 700 | 2 000 – 2 900 |
| Dirt/Pit bike 50cm³ | 500 – 700 | 200 – 500 |
La Yamaha Piwi moto se distingue par la constance de sa valeur et une revente bien plus attractive que celle des modèles à petit prix. Un choix réfléchi, autant pour la tranquillité que pour la pérennité.
Où trouver les meilleures offres et conseils pour acheter en toute confiance
Abondance d’annonces ne rime pas toujours avec fiabilité. Entre les plateformes spécialisées, les concessions Yamaha et les réseaux de particuliers, le marché de la Yamaha Piwi 50 regorge de possibilités, mais aussi de pièges. Les sites d’annonces moto comme Leboncoin ou La Centrale concentrent une grande partie des ventes d’occasion, mais l’œil du futur acquéreur doit rester aiguisé : usure du moteur deux temps, état du carburateur Mikuni VM12, efficacité du limiteur de vitesse, et, si possible, un historique d’entretien documenté.
Pour un achat neuf, les concessions Yamaha moto offrent les garanties nécessaires : conformité, traçabilité, et parfois des offres de financement adaptées à une première acquisition. Certaines proposent des reprises attractives pour les familles déjà détentrices d’une mini-moto.
Pour un modèle d’occasion, privilégiez les vendeurs capables de présenter : factures, carnet d’entretien, accessoires d’origine, pneus récents ou kit chaîne soigné. L’état général prime, tout comme la présence de pièces d’origine et la qualité des réglages : une suspension à fourche télescopique préservée et un cardan propre sont des signes de sérieux. Méfiance envers les machines fatiguées ou mal entretenues, même si le prix paraît alléchant.
Avant de finaliser un achat, jetez un œil aux avis postés sur les clubs ou forums spécialisés : ils révèlent souvent des détails que les fiches techniques ne montrent pas. Quant à l’assurance, prenez le temps de choisir une formule adaptée à l’usage et au profil du jeune pilote, une étape que trop de familles négligent encore.
Qu’il s’agisse de faire ses premiers pas sur terre ou de transmettre le frisson du deux-roues, la Yamaha Piwi 50 trace sa route. À chaque génération de pilotes de découvrir jusqu’où elle les mènera.
